LA PEUR

La peur émotion qui est commune à tout ce qui vit, humain, animaux, espèces sensibles. Depuis que l’homme existe il a peur. Nos premiers ancêtres avaient peur des animaux sauvages. Les Gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête. Peur du latin pavorem désigne un phénomène psychologique qu’ à caractère affectif.

QU’EST-CE QUE LA PEUR ?

 

La peur est devenue l’émotion qui accompagne la prise de conscience d’un danger réel ou susceptible de le devenir.
La peur traduit une émotion qui est une désorganisation des réactions humaines quand le psychisme est dépassé par une situation qui s’avère trop difficile à gérer ou trop nouvelle pour trouver une parade adaptée ou trop soudaine pour pouvoir mobiliser des réponses.

De quoi a-ton peur ?

L’Ennéagramme en nomme 9. Neuf peurs fondamentales :

1 .Peur de mal faire
2. Peur d’être rejeté
3. Peur d’être sans valeur
4. Peur d’être sans identité
5. Peur d’être incapable
6. Peur d’être trahi
7. Peur de la souffrance
8. Peur d’être dans le contrôle et
9. Peur d’être perdu

la peur

Petites ou grandes peurs, elles peuvent se mettre à gouverner notre vie donc l’humain doit rechercher sa propre voie d’harmonisation car comme le dit Epitècte (Philosophe grec antique) « Ce qui travaille les hommes ce ne sont pas les choses mais l’opinion qu’ils s’en font ; ainsi la mort n’a rien de terrible c’est l’opinion de la mort qui rend affreuse ».

Conséquences

Deux réactions différentes sur nos comportements :

1 – La fuite des responsabilités, de la réalité à la vérité, dû au changement qui peut conduire souvent à un enfermement ou à la consommation d’alcool, voire de drogue ou à un désespoir pathologique qui est un réservoir pour le recrutement des sectes.

2 – L’attaque qui conduit à la colère ce qui est une faiblesse car il y a rancœur et impuissance.
Cependant l’attaque réfléchie de la peur conduit au courage moral et à une prévoyance consciente.
La Boétie écrivain humaniste du 16éme siècle dit « Tant d’hommes supportent parfois tout d’un seul Tyran qui n’a de puissance que celle qu’on lui donne ».

Les solutions
Toutes passent par une nécessité absolue du « connais-toi toi-même »
Saint-Exupéry écrivait « Si tu réussis à bien te juger c’est que tu es un véritable sage disait le Roi au Petit Prince »
Car prendre conscience de sa peur pour ne plus la subir mais l’affronter est un travail psychologique qui conduit à la spiritualité pour nous réconcilier avec :
– Le corps (à apprivoiser)
– le cosmos (à respecter, à écouter)
– autrui (à écouter, à considérer comme un frère)

Conclusion

Le sujet pensant saura faire face au danger, ne sera plus assujetti à la peur, ne sera plus soumis ni à ses (pulsions) ni à des despotes.
Il aura confiance et retrouvera la paix de l’esprit mais pour arriver à être cet homme nouveau il aura besoin d’une prise en charge.